30/03/2012 - Les prix de l'immobilier avaient commencé à fléchir dès l'automne en Ile-de-France - Source : Universimmo presse
Publié le 06/04/2012
30/03/2012 - Les prix de l'immobilier avaient commencé à fléchir dès l'automne en Ile-de-France - Source : Universimmo presse
C'est ce qui ressort des chiffres des notaires franciliens présentés le 29 mars tirés des signatures d'actes authentiques de novembre 2011 à janvier 2012 (ventes conclues de septembre à novembre). La réforme de l'imposition des plus-values a donné un coup de pouce aux ventes pour profiter de l'ancien régime d'imposition des plus-values (applicable aux signatures chez le notaire jusqu'au 1er février 2012) sans modifier la tendance désormais baissière des prix. Comme prévu, la réforme a provoqué un afflux de signatures en janvier. De ce fait et après une phase de ralentissement, le volume de ventes s'est redressé : il est relevé une
hausse de 11% du nombre d'actes par rapport à la même période un an auparavant, et de 18% par rapport à la moyenne sur la même période de 1999 à 2007.
Le marché parisien contribue largement à ce mouvement de hausse avec une augmentation de 32% de ses ventes par rapport à l'année précédente et de 25% par rapport à la période de référence. L'accroissement des ventes est moindre en Petite Couronne et quasi nul en Grande Couronne. Le Val-d'Oise affiche même une baisse de 6% du nombre de transactions par rapport à la même période de l'année dernière.
La poussée de l'activité ne bénéficie qu'aux appartements dont les ventes progressent de 17% par rapport à la même période de l'année précédente. Dans le même temps, les ventes de maisons ont diminué de 4%.
Du cou, comme le font remarquer les notaires, l'impact de la réforme sur la conjoncture semble assez lisible : le sursaut des ventes s'est produit sur les biens qui ont la faveur des investisseurs voire des propriétaires de pieds-à-terre : les appartements ou les logements localisés dans le coeur de l'agglomération. Les ventes de petits logements (studios et deux pièces) connaissent d'ailleurs le rebond le plus marqué. Mais cet impact est nécessairement ponctuel et de premiers indicateurs "avancés" pour février 2012 montrent que le nombre de ventes s'inscrit de nouveau en baisse par rapport à février 2011.
Le mouvement de baisse des prix, amorcé dès l'été se trouve confirmé. Les prix des logements anciens en Ile-de-France sont en repli de 0,6% d'octobre 2011 à janvier 2012, la baisse la plus forte étant observée en Seine-Saint-Denis (-1,4% en 3 mois). Si l'on isole les appartements anciens, d'octobre 2011 à janvier 2012, le prix s'est stabilisé ou recule légèrement dans tous les départements, avec des variations de +0,1% dans les Yvelines à -1,3 % en Seine-et-Marne.
Comme prévu, le prix de vente dans Paris a commencé à fléchir passant de 8.370 euros dans les signatures de décembre à 8.340 euros en janvier, soit une baisse mensuelle de 0,4%. Les dernières projections des prix calculées par les Notaires de Paris Ile-de-France sur les avant-contrats confirment la tendance baissière, avec un prix de vente projeté compris entre 8.100 et 8.200 euros dans les signatures à fin mai 2012.
Pour les maisons anciennes, tous les départements de la région sont en baisse et de façon plus nette que pour les appartements. Le prix unitaire d'une maison en Ile-de-France recule à 309.500 euros en janvier, soit une baisse de 1,4% par rapport à octobre. Les départements de la Petite Couronne enregistrent les reculs les plus sévères, de -2,4% dans le Val-de-Marne à -3% dans les Hauts-de-Seine en 3 mois.
Enfin, compte tenu des fortes poussées pendant la plus grande partie de l'année 2011, les prix des logements anciens signés en janvier 2012 demeurent encore plus élevés qu'en janvier 2011 (+7,8% en Ile-de-France, +12,0% dans Paris et 7,8% en Petite Couronne). Il ne reste qu'un écart de +4,5% entre janvier 2011 et janvier 2012 en Grande Couronne...
Ces données sont confirmées par le courtier en agents immobiliers Meilleursagents.com, qui a publié le même jour publie la 36ème édition de son baromètre mensuel des prix de l'immobilier résidentiel à Paris et en Ile-de-France. Sans recul cette fois, le courtier note que les prix marquent un palier et sont restés stables à Paris au mois de février. Ils ont même légèrement augmenté en petite couronne. Mais les volumes de transactions sont en forte baisse : -25% par rapport à début 2011 ! En fait seuls les biens de bonne qualité trouveraient aujourd'hui acheteur ce qui explique la bonne tenue des prix.
Du coup, alors que les banques semblent relancer leurs offres de crédit immobilier et que les taux devraient rester durablement bas, la correction des prix pourrait être de courte durée. Pour le moment, le marché reste toutefois au ralenti, la plupart des acteurs sont en attente des résultats des élections et des décisions qui pourraient infléchir le marché.
hausse de 11% du nombre d'actes par rapport à la même période un an auparavant, et de 18% par rapport à la moyenne sur la même période de 1999 à 2007.
Le marché parisien contribue largement à ce mouvement de hausse avec une augmentation de 32% de ses ventes par rapport à l'année précédente et de 25% par rapport à la période de référence. L'accroissement des ventes est moindre en Petite Couronne et quasi nul en Grande Couronne. Le Val-d'Oise affiche même une baisse de 6% du nombre de transactions par rapport à la même période de l'année dernière.
La poussée de l'activité ne bénéficie qu'aux appartements dont les ventes progressent de 17% par rapport à la même période de l'année précédente. Dans le même temps, les ventes de maisons ont diminué de 4%.
Du cou, comme le font remarquer les notaires, l'impact de la réforme sur la conjoncture semble assez lisible : le sursaut des ventes s'est produit sur les biens qui ont la faveur des investisseurs voire des propriétaires de pieds-à-terre : les appartements ou les logements localisés dans le coeur de l'agglomération. Les ventes de petits logements (studios et deux pièces) connaissent d'ailleurs le rebond le plus marqué. Mais cet impact est nécessairement ponctuel et de premiers indicateurs "avancés" pour février 2012 montrent que le nombre de ventes s'inscrit de nouveau en baisse par rapport à février 2011.
Le mouvement de baisse des prix, amorcé dès l'été se trouve confirmé. Les prix des logements anciens en Ile-de-France sont en repli de 0,6% d'octobre 2011 à janvier 2012, la baisse la plus forte étant observée en Seine-Saint-Denis (-1,4% en 3 mois). Si l'on isole les appartements anciens, d'octobre 2011 à janvier 2012, le prix s'est stabilisé ou recule légèrement dans tous les départements, avec des variations de +0,1% dans les Yvelines à -1,3 % en Seine-et-Marne.
Comme prévu, le prix de vente dans Paris a commencé à fléchir passant de 8.370 euros dans les signatures de décembre à 8.340 euros en janvier, soit une baisse mensuelle de 0,4%. Les dernières projections des prix calculées par les Notaires de Paris Ile-de-France sur les avant-contrats confirment la tendance baissière, avec un prix de vente projeté compris entre 8.100 et 8.200 euros dans les signatures à fin mai 2012.
Pour les maisons anciennes, tous les départements de la région sont en baisse et de façon plus nette que pour les appartements. Le prix unitaire d'une maison en Ile-de-France recule à 309.500 euros en janvier, soit une baisse de 1,4% par rapport à octobre. Les départements de la Petite Couronne enregistrent les reculs les plus sévères, de -2,4% dans le Val-de-Marne à -3% dans les Hauts-de-Seine en 3 mois.
Enfin, compte tenu des fortes poussées pendant la plus grande partie de l'année 2011, les prix des logements anciens signés en janvier 2012 demeurent encore plus élevés qu'en janvier 2011 (+7,8% en Ile-de-France, +12,0% dans Paris et 7,8% en Petite Couronne). Il ne reste qu'un écart de +4,5% entre janvier 2011 et janvier 2012 en Grande Couronne...
Ces données sont confirmées par le courtier en agents immobiliers Meilleursagents.com, qui a publié le même jour publie la 36ème édition de son baromètre mensuel des prix de l'immobilier résidentiel à Paris et en Ile-de-France. Sans recul cette fois, le courtier note que les prix marquent un palier et sont restés stables à Paris au mois de février. Ils ont même légèrement augmenté en petite couronne. Mais les volumes de transactions sont en forte baisse : -25% par rapport à début 2011 ! En fait seuls les biens de bonne qualité trouveraient aujourd'hui acheteur ce qui explique la bonne tenue des prix.
Du coup, alors que les banques semblent relancer leurs offres de crédit immobilier et que les taux devraient rester durablement bas, la correction des prix pourrait être de courte durée. Pour le moment, le marché reste toutefois au ralenti, la plupart des acteurs sont en attente des résultats des élections et des décisions qui pourraient infléchir le marché.